L’Apollon tire son nom du dieu grec Apollon, lié au soleil. Cette association avec la divinité solaire est dûe à la beauté et de la majesté de ce papillon. Ses ailes blanches, parfois translucides, décorées de taches noires et de cercles rouges bordurés de noir, renforcent sa splendeur 🦋

Ces insectes, avec leurs ailes colorées et leur aspect entre la libellule et le papillon. Diurnes, ils reposent en tenant leurs ailes en toit, rappelant les cigales. Le nom ‘Ascalaphe’, du grec signifiant ‘hibou’, leur yeux grands comme ceux des hiboux

L’Azuré se distingue principalement par ses ailes translucides, donnant l’impression que l’extrémité de l’aile antérieure est presque transparente. Les ailes des mâles sont bleues ♂️, tandis que celles des femelles sont brunâtres ♀️

La Cicindèle champêtre est connue pour sa grande vitesse et son appétit féroce. Les adultes chassent en courant tandis que sa larve attend patiemment dans un terrier vertical qu’une proie passe pour la capturer.

Le Gazé fait partie des espèces univoltines, c’est à dire qu’il ne produit qu’une seule génération par an. D’autres espèces peuvent être bivoltines (deux générations par an) ou plurivoltines (plusieurs générations par an).

Chassé comme gibier, le bouquetin a été menacée d’extinction à la fin du 19ème siècle. Heureusement, grâce à des réintroductions successives réalisées sur l’arc alpin, sa population a été préservée. Aujourd’hui, plus de 50 000 bouquetins sont présents dans l’ensemble des Alpes, et leur nombre semble stable.

Agile et robuste, le Chamois est capable de bonds de 2 mètres en hauteur et de pointes de vitesse à 50 km/h. Sa vue perçante lui permet de distinguer un mouvement à près d’un demi-kilomètre dans la pénombre. Le chamois est également un excellent grimpeur, capable de se déplacer avec aisance sur les parois rocheuses !

La marmotte hiberne complètement pendant l’hiver. sa température corporelle descend à 3° et son rythme cardiaque baisse jusqu’à 4 ou 5 battements par minute ! A la sortie de l’hiver, une marmotte a perdu jusqu’à un tier de son poids. Pendant vos randonnée, vous ne pourrez pas manquer ses cris d’alerte qui lui valent le surnom de « siffleux » au Canada.

L’aigle royal, majestueux prédateur des montagnes, règne sur les cieux avec une envergure imposante. Son plumage brun doré et ses serres puissantes en font un symbole de grandeur. Mais ce qui le distingue vraiment, c’est sa vue exceptionnelle, huit fois supérieure à celle de l’homme. En piqué, il peut atteindre une vitesse vertigineuse de 320 km/h. 🦅

S’il est fou, le Bruant, c’est avant tout parce que jadis nos ancêtres le piégeaient facilement. C’est ce trait qui lui donna ce surnom, pour son manque de discernement.

Les bruants se distinguent des moineaux par leur ligne svelte et leur longue queue. On les trouve souvent dans les champs, prairies et jardins, où ils se nourrissent de graines et d’insectes, jouant ainsi un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes et l’équilibre des écosystèmes.

Le Cassenoix moucheté propage les espèces dont il consomme les graines. En hiver, il survit grâce à ses stocks cachés dans des milliers de caches disséminées sur son territoire, qu’il mémorise, même sous 1 mètre de neige.

Le chardonneret tire son nom du grec ancien ‘cardus’, signifiant ‘le chardon’, sa nourriture favorite. Le Chardonnet élégant doit son nom au terme ‘élégant’ qui souligne l’harmonie de ses couleurs.

Le Chocard à bec jaune, emblématique des sommets alpins, est connu pour jongler avec des objets brillants. On le voit souvent voler avec des morceaux de métal, des pierres ou même des bouteilles en plastique, récupérés dans les zones de pique-nique ou les refuges de montagne.

Le Circaète Jean-le-Blanc, excellent voilier, chasse principalement les serpents, notamment les grandes couleuvres. Comme le Faucon Crécerelle, il peut pratiquer ‘le vol du saint esprit’, volant sur place.

Le coucou gris est célèbre pour son chant distinctif, un ‘cou cou’. C’est un parasite : la femelle repère le nid d’une autre espèce, pond un œuf, échange celui-ci avec un autre déjà présent, et le jeune coucou élimine les autres oisillons du nid à son éclosion.

Plus grand que le choucas, le crave à bec rouge se distingue par un bec plus grand. Ses ailes sont également plus digitées, formant des doigts au bout. Sa parade nuptiale comprend des vols gracieux et acrobatiques au printemps.

Le Grand Corbeau démontre une intelligence exceptionnelle, résolvant des problèmes complexes, transmettant des informations précises aux générations suivantes, imitant le cri d’autres espèces pour manipuler leur comportement, et même jouant.

Le Gypaète barbu peut digérer les os grâce à ses acides gastriques puissants. Il est le dernier charognard à se nourrir sur les carcasses, brisant les os en les laissant tomber de haut pour en extraire la moelle et d’autres nutriments.

En vol, l’Hirondelle des rochers se distingue par deux taches blanches sur sa queue courte et carrée dépourvue de filets. C’est également la plus grande des hirondelles européennes.

Le Lagopède alpin mue pour adapter son plumage aux saisons. En hiver, son plumage blanc le camoufle dans la neige, tandis que ses pattes recouvertes de plumes jusqu’aux orteils l’empêchent de s’enfoncer. Il habite les zones de montagne rocheuses des Alpes.

Le moineau soulcie ressemble à une femelle de moineau domestique, mais plus terne, avec un sourcil net entouré de deux raies sombres et une raie médiane claire sur la calotte. En randonnée, vous le trouverez souvent près des remontées mécaniques qu’il apprécie !

Il niche dans les anfractuosités rocheuses ou les cavités murales, utilisant feuilles et mousses pour construire son nid. On le trouve naturellement dans les zones d’éboulis, les secteurs rocailleux, les ruines et les pelouses alpines parsemées de rochers. Son chant rappelle celui du merle, d’où son surnom de ‘merle de roche’.

La Niverolle alpine se distingue du moineau par sa taille légèrement supérieure, son plumage très contrasté et son adaptation aux climats froids. Elle est si bien adaptée au froid que les embryons dans les œufs peuvent se développer à une température inférieure à celle des autres oiseaux, et ses petits naissent couverts de duvet.

C’est un migrateur partiel. Pour distinguer le mâle de la femelle, observez le plumage : entièrement noir avec une tache alaire blanche et une queue rousse pour le mâle, tandis que la femelle arbore un plumage plus terne et gris-brun. Le Rougequeue noir se distingue du Rougequeue à front blanc par son plumage plus sombre et sa queue orange brique.

Cet oiseau est un bioindicateur de la qualité des prairies naturelles et semi-naturelles. Son déclin en France depuis 2001 en fait un sujet de préoccupation pour la biodiversité. Contrairement au Tarier pâtre, il niche dans les buissons, les bosquets, les haies, les arbres isolés et les grandes plantes herbacées vertes ou sèches.

Typique des montagnes, le Traquet motteux vole près du sol. Ne le confondez pas avec la grive : sa queue à dessin noir et blanc le distingue, surtout en vol. Le mâle en plumage nuptial a le dos gris pâle, la gorge beige et les ailes noires. Son masque facial est également noir. La femelle est brun pâle sur le dessus, avec des parties inférieures beige à roux pâle et des ailes brun foncé. En automne, le mâle ressemble à la femelle, sauf pour les ailes qui restent noires.

Le Vautour fauve assure un rôle sanitaire vital en nettoyant les montagnes des charognes, préservant ainsi l’environnement. Son système digestif s’est adapté pour digérer une nourriture mortelle grâce à des sucs digestifs extrêment acides. Excellent planeur, il peut voler des heures sans battre des ailes.

La Salamandre de Lanza, présente dans le massif du Mont Viso, peut être observée lors de randonnées dans le Queyras. Ressemblant à la Salamandre noire, elle a un corps noir et une peau lisse. Sa particularité réside dans sa gestation longue (jusqu’à 4 ans !) et la naissance de un ou deux petits déjà formés.

La Salamandre noire se distingue par sa peau uniformément noire, lisse et brillante. Plus petite que la Salamandre de Lanza, elle a une tête moins aplatie et une queue pointue. Sa gestation est plus courte (1 ou 2 ans) et elle donne naissance à 1 ou 2 petits entièrement formés, contrairement à la Salamandre de Lanza.

Tête triangulaire, pupilles fendues et queue abrupte : une vipère, pas une couleuvre ! Mais est-ce une Aspic ou une Péliade? La différence se trouve au niveau de la tête : museau arrondi pour la péliade, retroussé pour l’aspic. De plus, la rangée d’écailles entre l’œil et la bouche est de deux écailles chez la péliade et de trois chez l’aspic. La Vipère aspic est venimeuse, mais rarement mortelle pour l’homme.